Expériences de Mister

LE MOT DE bearbie

Souriez vous êtes shiné ! était ma devise lors de mon élection ! Sourire pour échanger, sourire pour soutenir et sourire pour vous remercier !

J’ai cherché tout au long de mon mandat à rendre plus accessible le monde fétiche.

Ce titre m’a permis de voyager beaucoup et de faire de superbes rencontres. D’association en association, j’ai essayé d’apporter mon soutien à tous les bénévoles qui portent notre belle famille.

French Rubber Men, Paris Fetish, Est Fetish, Ch’tis Fetiche, Exultaric, Evidence, Lyon Fetish, Montpellier Kinster sont composés d’acteurs engagés qui ont toute ma reconnaissance et doivent être mis en lumière.

Je pense également à Bordeaux, Normandie et Ouest Fetish, qui organisent régulièrement des évents auxquels j’aimerais participer. Merci à eux et à tous ceux que j’aurais pu oublier.

Côté association, j’ajoute également ma pierre à l’édifice en créant FSM ( Fetish Social Meet ) en 2022, dans le sud de la France avec 2 amis.

 Les voyages m’ont également amené en Europe : Folsom,Darklands, Barcelone, Prague, pour découvrir d’autres cultures et représenter la France du mieux que possible.

J’ai eu la fierté d’être présent au Parlement Allemand et au Parlement Européen pour représenter et défendre notre communauté. 

Enfin, Misters international Rubber à Chicago : le show à l’américaine, quelle expérience !

Merci à vous tous qui m’avez élu, soutenu et encouragé. Très content d’avoir partagé cette année avec

 Nacho, Anthony, Laurent, Nicolas, Bailey et enfin Julien tous élus Mister dans leur catégorie ! Merci à mes amis qui m’ont suivi et qui sont restés présents malgré mes ab

sences et surtout merci à mon mari de m’avoir encouragé à vivre ce rêve.

Mister Rubber France est une expérience incroyable.On en sort grandi et remplit de beaux souvenirs. N’hésitez pas à tenter l’expérience ! 

#Souriez vous êtes shiné !

LE MOT DE NEOFETISH

Un moment inoubliable aura été pendant la Folsom Berlin, de visiter le Bundestag avec le député porte parole aux questions queers du parlement allemand, en compagnie d’une dizaine de misters de toute l’europe. Enchaîner les discussions sur les soirées au Lab, la guerre en Ukraine, les relations franco-germaniques tout en déambulant dans les couloirs de ce bâtiment chargé d’histoire est quelque chose d’unique.

 

Ça a été aussi l’occasion de mettre en œuvre un projet de système d’alerte (worry-about.me) qui permet de prévenir un contact de confiance en cas de problème, que ce soit un plan cul, une randonnée, une sortie urbex…

 

Et c’est enfin un nombre incalculable d’échanges, toujours enrichissants, sur les réseaux ou lors de rencontres pendant les événements, avec des débutants ou des plus expérimentés, des misters de tous horizons, des bénévoles engagés dans la vie associative ou événementielle et qui nous aident à nous rassembler dans la vraie vie.

Le mot de Ayko

Il y a un an et demi, je n’assumais pas encore pleinement mon fétichisme, sortir en public en latex était une épreuve, je ne connaissais rien de la communauté. Je me suis présenté à l’élection sans voir toute la portée, ça avait l’air fun et intéressant.

Du fun, il y en a eu beaucoup, de l’intéressant il y en a eu encore plus !

Être Mister Rubber France 2019 a été une expérience incroyable.
Cette année, j’ai eu l’occasion de représenter la communauté latex et fetish française dans beaucoup d’endroits. En France : à Paris et à Lyon, malheureusement pas trop ailleurs par manque de temps. Mais j’ai pu porter fièrement l’écharpe aux marches des fiertés, aux événements fetish, dans la rue. C’est un bon moyen pour aborder le sujet avec des gens curieux qui n’ont jamais eu de contact avec cette communauté. J’ai même pu en parler au cours d’une émission radio !

Il y a eu des moments géniaux. Beaucoup de voyages : Manchester, Berlin, Milan, Anvers et Chicago !

Il y a eu aussi de belles rencontres, qui n’auraient pas pu arriver autrement. Des gens du monde entier, qui m’ont ouvert les yeux sur les différentes manières de vivre son fétichisme.

Cette année m’a permis de réaliser des projets personnels, comme la céation de mon site de prévention, mais aussi de m’impliquer dans d’autres projets comme l’organisation de l’élection Mister Rubber France. Être Mister ce n’est qu’un début, ça a été pour moi un tremplin parce que je veux désormais m’impliquer plus dans notre communauté.

Participer aux élections Mister Rubber Europe et Mister International Rubber a été l’occasion de représenter fièrement la communauté française, et à défaut de ramener un titre, ça a été de superbes expériences dans lesquelles tous les candidats sortent gagnants d’une manière ou d’une autre…

Le mot de Sam

Être Mister fût une expérience magique et très enrichissante.

Porté par mon message #BeYourself en réponse à ma propre histoire, celle sur laquelle j’avais fait campagne pour l’élection, j’ai donc profité de ce mandat pour aller à la rencontre des fétichistes, que ce soit virtuellement en essayant de toucher un maximum de personnes sur l’acceptation de soi via les réseaux sociaux et différentes initiatives, mais surtout en réel lors de la trentaine d’événements auxquels j’ai participé.

Et quel enrichissement ! Quelle chance ! Discuter, partager, et rencontrer autant de personnes qui partagent ce même amour du latex, issues des 4 coins du monde, avec des histoires et cultures différentes aura été une expérience personnelle sans équivalent !

Être Mister m’aura également permis de vivre des expériences uniques, impossible sans ce titre, comme de monter sur la scène des Gay Games devant l’hôtel de ville de Paris avec Enipse, de monter sur le bateau Mister B lors de la canal parade d’Amsterdam, de participer au tournage d’un court métrage sur le message « indétectable = intransmissible » et j’en passe !

Mais être Mister, m’aura permis avant tout de développer des projets visant à mettre en avant ma famille comme l’initiative #BeYourself, permettant à chacun de partager son histoire personnelle, le site Monfétichisme.com pour partager des conseils sur le fétichisme et pour finir Festish, association avec laquelle j’ai pu réunir une communauté fétiche dans le Grand Est, ma région !

Bref, être Mister restera la revanche sur la vie d’un petit gars qui ne pensait jamais porter de latex et qui aujourd’hui, est riche de cette expérience et de ses nombreuses et belles rencontres !

Le mot de Branek

 

Il y a 10 ans en arrivant sur Paris, j’ai fait mes armes quelques années dans de l’associatif Fetish BDSM, expérience qui fut très riche et variée. Sortir, rencontrer les gens, et vivre avec fierté son fetish, a été pour moi une révélation.

Mais j’étais encore loin de m’imaginer ce que voulais dire « faire partie d’une famille fetish ». Et ça ne s’est révélé à  moi qu’une fois mon pseudo prononcé à  la fin de l’élection 2016, et endosser l’écharpe de Mister Latex France 2016.

Même si c’est toujours « difficile » pour un timide d’aller vers les autres, on a plus de points communs qu’on ne veut bien le faire paraître. C’est là  que le concept de famille entre en jeu.

D’abord, la famille fetish au sens général. Même si l’on ne se comprend pas forcément dans nos pratiques ou nos fetish qui peuvent être différents, on partage le fait de vouloir vivre fièrement notre pratique, que ça soit dans une chambre, un bordel, un bar, ou à  la Marche des Fiertés.

 

Ensuite, la famille du latex. Normal, c’est mon fetish de coeur et celui qui m’a donné mon titre. Je la trouve à  la fois intime, charnelle, seconde peau, brillante, si désirable… Et les rubberists sont des gens très ouverts !

Et enfin, la dernière famille, celle des Misters et Miss, de tous bords, de tout fetish, de tout pays. Un lien unique en son genre, qui va bien au-delà  d’une simple affection particulière portée par l’écharpe. Il faut le vivre pour s’en rendre compte, et ces liens restent après chaque année et à chaque visite internationale !

Mal de notre temps, j’ai été frappé par la vague du chemsex. J’en ai donc fait le fil rouge de mon mandat de Mister, en écrivant des témoignages, en faisant des campagnes de prévention. Mais malgré tout, ça ne m’a pas suffit à  moi, j’ai continué à  consommer, en tirant du bon comme du mauvais (beaucoup de mauvais)…

6 ans plus tard, et après tous les produits consommés, j’ai réécrit un nouveau témoignage. Et cette force de l’écrire, cette force de m’en sortir, je la dois en partie au fait d’avoir été Mister Latex France 2016.

Ce sont ces idéaux, de famille fetish et d’engagement, qui m’ont aujourd’hui re-tiré vers le haut, pour le meilleur, et aussi pour accueillir dans la famille le prochain Mister Rubber France 2023 !